J'ai ajouté en bas de ma page des liens vers des médias alternatifs mexicains.
Personnellement j'adère complètement à ces sites, pour plusieurs raisons :
Le contexte politique ne donne pas justice aux journalistes. Ceux-ci sont réprimés, tués, agressés, emprisonnés illégalement, etc. Mais jamais ils ne reçoivent justice...
Ensuite, vous tomberez sur la page du gagnant du prix journalistique 2007 Benjamin Alonso Rascón, qui vous envoie vers Radio Bemba. Pour la tv alternative Astillero tv, elle a été créée par Julio Hernandez López, journaliste de La Jornada, qui bénéficie d'une grande légitimité dans le monde journalistique mexicain.
Il y a en fait tout un réseau qui s'est créé, notamment à cause de toute la répression envers les journalistes, et qui prend de plus en plus d'ampleur pour dénoncer les abus permanent des pouvoirs publics.
mercredi 19 décembre 2007
lundi 17 décembre 2007
Le Monde au sujet de l'affaire Cacho
"L'ultime recours contre l'impunité"
C'est la première fois que je trouve un article sur cette affaire dans la presse européenne. Il faut dire que je n'ai jamais vraiment cherché, mais en Suisse en tous cas je n'ai jamais rien vu au sujet de ce cas.
Voir l'article ici
Par contre le lien ci-dessus ne donne qu'un aperçu de l'article, donc si quelqu'un est par hasard abonné... merci de me garder cet article ;)
C'est la première fois que je trouve un article sur cette affaire dans la presse européenne. Il faut dire que je n'ai jamais vraiment cherché, mais en Suisse en tous cas je n'ai jamais rien vu au sujet de ce cas.
Voir l'article ici
Par contre le lien ci-dessus ne donne qu'un aperçu de l'article, donc si quelqu'un est par hasard abonné... merci de me garder cet article ;)
Le chat de Botero
Quelqu'un de vous le connaît ?Fernando Botero, artiste peintre et sculpteur colombien.
Il est surtout connu pour ses peintures de personnages qu'il peint toujours très gros... Personnellement j'apprécie davantage ses sculptures...
Ce chat est exposé sur une petite place de Barcelone, celle du quartier El Raval.
Des oeufs pourris en signe de protestation contre la Cour Suprême
Protestation contre l'échec du cas de Lydia Cacho
Voir l'article ici
Pas moins de 10 kilos d'oeufs pour protester contre la résolution aberrante du cas Lydia Cacho qui rend compte de l'absolution du gouverneur Mario Marín...
Mais franchement, une fois de plus la mobilisation ne va servir A RIEN puisqu'ils sont tous pourris... !
L'Etat de droit mexicain ne va pas en s'améliorant, bien au contraire selon moi...
Bref, ils ont fait croire durant 1 an et demi que pour une fois il y allait avoir justice, mais encore une fois c'est un acteur politique qui reste impuni pour des faits que même cette fameuse Cour Suprême avait condamnés il y a un an ...
Voir l'article ici
Pas moins de 10 kilos d'oeufs pour protester contre la résolution aberrante du cas Lydia Cacho qui rend compte de l'absolution du gouverneur Mario Marín...
Mais franchement, une fois de plus la mobilisation ne va servir A RIEN puisqu'ils sont tous pourris... !
L'Etat de droit mexicain ne va pas en s'améliorant, bien au contraire selon moi...
Bref, ils ont fait croire durant 1 an et demi que pour une fois il y allait avoir justice, mais encore une fois c'est un acteur politique qui reste impuni pour des faits que même cette fameuse Cour Suprême avait condamnés il y a un an ...
mardi 11 décembre 2007
L'ONU se mêle dans l'état de droit mexicain
Nous espérions un verdict plus étendu de la Cour Suprême de Justice de la Nation (SCJN) dans le cas Cacho : ONU
Voir l'article ici
La Commission des droits de l'homme de l'ONU donne aujourd'hui son avis sur le cas du gouverneur Mario Marín dans l'affaire avec la journaliste Lydia Cacho.
Bref rappel : Il aurait violé l'intégrité de cette journaliste, qui elle révèle une affaire de pédophilie dans l'Etat de Puebla, dans lequel il participerait également.
La Commission s'était déjà prononcé à plusieurs reprises, toujours en faveur de la journaliste. Elle exprime sa déception quant au fait que rien a changé pour garantir une investigation des cas de pédophilie (l'investigation pour laquelle la journaliste a été accusée de diffamation et calomnie, puis acquittée, sans qu'aucunes conséquences ne soient tirées pour destituer le gouverneur impliqué).
L'état de droit mexicain garantit les libertés individuelles grâce à l'adoption de la Convention des droits de l'homme, ainsi que la liberté d'expression, etc etc. Cependant, ce qu'il ne garantit pas pour l'heure, c'est l'application de la justice selon les bases légales qu'il a construites.
Il continue a protéger l'impunité des hommes politiques, qui commettent des crimes contre les droits de l'homme et la démocratie. Les journalistes sortent toujours perdants ...
Même si Lydia Cacho a été acquittée des accusations de diffamation et de calomnie pour le livre qu'elle a publié "Les démons de l'Edén", elle reste perdante dans son combat contre la pédophilie.
Et il faut préciser que c'est bien une des rares journalistes qui est sortie vivante d'une affaire avec un politicien... Il est clair qu'avec les enregistrements diffusés dans tous les médias nationaux révélant le trafic entrepris par le gouverneur pour arrêter illégalement la journaliste et violer son intégrité physique, la tuer aurait été trop flagrant pour les instances non gouvernementales... Non???
Finalement l'ONU se mêle régulièrement dans les limites de l'état de droit mexicain, et ses résultats sont publiés dans la presse mexicaine, mais il ne se passe toujours rien comme on dit au Mexique.
Voir l'article ici
La Commission des droits de l'homme de l'ONU donne aujourd'hui son avis sur le cas du gouverneur Mario Marín dans l'affaire avec la journaliste Lydia Cacho.
Bref rappel : Il aurait violé l'intégrité de cette journaliste, qui elle révèle une affaire de pédophilie dans l'Etat de Puebla, dans lequel il participerait également.
La Commission s'était déjà prononcé à plusieurs reprises, toujours en faveur de la journaliste. Elle exprime sa déception quant au fait que rien a changé pour garantir une investigation des cas de pédophilie (l'investigation pour laquelle la journaliste a été accusée de diffamation et calomnie, puis acquittée, sans qu'aucunes conséquences ne soient tirées pour destituer le gouverneur impliqué).
L'état de droit mexicain garantit les libertés individuelles grâce à l'adoption de la Convention des droits de l'homme, ainsi que la liberté d'expression, etc etc. Cependant, ce qu'il ne garantit pas pour l'heure, c'est l'application de la justice selon les bases légales qu'il a construites.
Il continue a protéger l'impunité des hommes politiques, qui commettent des crimes contre les droits de l'homme et la démocratie. Les journalistes sortent toujours perdants ...
Même si Lydia Cacho a été acquittée des accusations de diffamation et de calomnie pour le livre qu'elle a publié "Les démons de l'Edén", elle reste perdante dans son combat contre la pédophilie.
Et il faut préciser que c'est bien une des rares journalistes qui est sortie vivante d'une affaire avec un politicien... Il est clair qu'avec les enregistrements diffusés dans tous les médias nationaux révélant le trafic entrepris par le gouverneur pour arrêter illégalement la journaliste et violer son intégrité physique, la tuer aurait été trop flagrant pour les instances non gouvernementales... Non???
Finalement l'ONU se mêle régulièrement dans les limites de l'état de droit mexicain, et ses résultats sont publiés dans la presse mexicaine, mais il ne se passe toujours rien comme on dit au Mexique.
lundi 10 décembre 2007
L'impunité des hommes politiques
Les faiblesses de l'impunité Carlos Monsiváis écrivain (titre d'un article d'opinion dans El Universal du 9 décembre 2007, Mexico City)Voir l'article ici
Un autre article qui soulève les problèmes de l'impunité. Mais en fait, toute la population est très bien consciente de l'impunité qui règne dans le pays, mais à force, c'est l'indifférence qui prend le dessus, car la corruption est tellement visible et évidente avec tous les scandales politiques qui éclatent au quotidien, que l'on se résigne à la situation.
Cette résignation se traduit par une attitude généralisée de cynisme et de profonde méfiance au sein de la presse d'opinion mexicaine.
Un autre article qui soulève les problèmes de l'impunité. Mais en fait, toute la population est très bien consciente de l'impunité qui règne dans le pays, mais à force, c'est l'indifférence qui prend le dessus, car la corruption est tellement visible et évidente avec tous les scandales politiques qui éclatent au quotidien, que l'on se résigne à la situation.
Cette résignation se traduit par une attitude généralisée de cynisme et de profonde méfiance au sein de la presse d'opinion mexicaine.
Droits de l'homme
Droits de l'homme - L'indolence gouvernante (titre de l'Editorial du quotidien La Jornada du 9 décembre 2007, Mexico City)
Voir l'article ici
Les premiers billets de mon blog concernaient la liberté de le presse ainsi que les droits de l'homme, en lien particulièrement avec un cas que j'ai eu l'occasion de décortiquer quelque peu dans mon travail de bachelor.
La scandale politique que j'avais étudier alors fait toujours apparait encore régulièrement dans la couverture des journaux. Le fait est que le cas a été jugé par la Cour Suprême. Toutefois, malgré que la Cour ait jugé le gouverneur comme ayant commis les fautes qu'on lui reprochait envers la journaliste (et en lien avec la pédophilie), celui-ci ne va pas être destitué. Cela, avec l'apporbation officielle des acteurs politiques. Ceux-ci s'étaient prononcés en faveur d'une destitution du gouverneur, mais tout d'un coup, après 2 ans de scandale, l'affaire termine en queue de poisson. L'actuel président avait durant sa campagne affirmé que s'il était élu président, il destituerait ce gouvereur... Un an de mandat a déjà passé, et les contradictions ont ressurgi dans la Cour Suprême, les pressions clientélistes ont été plus fortes que les promesses...
Voir l'article ici
Les premiers billets de mon blog concernaient la liberté de le presse ainsi que les droits de l'homme, en lien particulièrement avec un cas que j'ai eu l'occasion de décortiquer quelque peu dans mon travail de bachelor.
La scandale politique que j'avais étudier alors fait toujours apparait encore régulièrement dans la couverture des journaux. Le fait est que le cas a été jugé par la Cour Suprême. Toutefois, malgré que la Cour ait jugé le gouverneur comme ayant commis les fautes qu'on lui reprochait envers la journaliste (et en lien avec la pédophilie), celui-ci ne va pas être destitué. Cela, avec l'apporbation officielle des acteurs politiques. Ceux-ci s'étaient prononcés en faveur d'une destitution du gouverneur, mais tout d'un coup, après 2 ans de scandale, l'affaire termine en queue de poisson. L'actuel président avait durant sa campagne affirmé que s'il était élu président, il destituerait ce gouvereur... Un an de mandat a déjà passé, et les contradictions ont ressurgi dans la Cour Suprême, les pressions clientélistes ont été plus fortes que les promesses...
Inscription à :
Articles (Atom)
